Achim Steiner, administrateur du PNUD, loue l’approche préconisé par Tony Elumelu pour le développement de l’Afrique sous l’impulsion du secteur privé Le Président de l’Afrique du Sud, S.E. Cyril Ramaphosa…

M. Elumelu lance au Japon un défi : “Collaborez avec nous pour autonomiser les entrepreneurs africains”

M. Elumelu lance au Japon un défi : “Collaborez avec nous pour autonomiser les entrepreneurs africains”

  • Achim Steiner, administrateur du PNUD, loue l’approche préconisé par Tony Elumelu pour le développement de l’Afrique sous l’impulsion du secteur privé
  • Le Président de l’Afrique du Sud, S.E. Cyril Ramaphosa : “Si vous voulez vraiment de bons rendements, comme l’a dit Tony Elumelu, venez en Afrique”
  • M. Elumelu défend la création d’emplois en Afrique lors du petit déjeuner de travail avec le Président du Rwanda et l’administrateur exécutif de l’UNICEF

 

Tokyo, Japon, le 29 août 2019

 

Dans un discours passionné prononcé devant les dirigeants de la planète lors de la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) à Yokohama, au Japon, l’investisseur et philanthrope africain Tony O. Elumelu CON a lancé un défi au gouvernement japonais d’investir 5% de son engagement de 50 milliards de dollars en faveur de l’Afrique dans l’autonomisation des entrepreneurs africains.

“Lors de la TICAD 2016 au Kenya, le Japon a promis 30 milliards de dollars à l’Afrique. Cette année, vous avez généreusement porté ce montant à 50 milliards de dollars. Si nous investissons seulement 5% dans la nouvelle génération d’entrepreneurs africains, nous pourrions toucher 500 000 vies dans 54 pays africains, en élargissant les marchés, en suivant le modèle solide et éprouvé de la Fondation, qui consiste à fournir des capitaux directement aux personnes les mieux à même de catalyser la croissance et de créer un impact réel, faciliter la création d’emplois, améliorer le revenu par habitant et poser les bases essentielles de la stabilité politique et économique”, a déclaré M. Elumelu.

La déclaration de M. Elumelu reflète sa vision d’une relation entre le Japon et l’Afrique, qui privilégie la prospérité économique et la prospérité partagée. Il a exposé les trois piliers d’une structure audacieuse et transformatrice: l’investissement dans les infrastructures, le partenariat avec le secteur privé africain et les investissements dans la jeunesse africaine.

Il a exhorté le Japon à tirer les leçons de l’exemple de la Fondation Tony Elumelu, qui défend l’autonomisation des entrepreneurs africains comme le moyen le plus durable d’accélérer le développement de l’Afrique. En cinq ans à peine, la Fondation Tony Elumelu a apporté son appui à plus de 7 500 entrepreneurs africains dans tous les pays africains, en leur fournissant du capital de démarrage, des opportunités de renforcement des capacités, de mentorat et de réseautage nécessaires à leur épanouissement grâce à son programme d’entreprenariat de 100 millions de dollars. 

Les conseils de M. Elumelu portaient le poids de son parcours de réussite dans les affaires matérialisée par la création  de la banque africaine de référence mondiale,  Africa’s global bank, United Bank for Africa (UBA), qui a étendu sa présence à 20 pays africains, ainsi qu’au Royaume-Uni, à la France et aux États-Unis, et Heirs Holdings, une société privée africaine d’investissement, qui investit activement dans des secteurs clés de l’économie africaine et contrôle des millions de dollars dans son portefeuille d’investissements. Ensemble, ces entreprises emploient plus de 30 000 personnes et transforment les communautés dans lesquelles elles opèrent. 

“L’Afrique est l’une des destinations les plus viables au monde pour les investissements. Notre immense population, qui compte près de 1,3 milliard de personnes, est le cadre de l’un des marchés les plus attrayants au monde. Le monde porte une attention particulière à l’Afrique, mais le Japon est-il au centre de cette conversation ou s’en exclut-il? ”, s’est-il interrogé.

La philosophie de M. Elumelu devient de plus en plus populaire sur le continent africain, où le philanthrope est reconnu comme le pionnier d’une approche de développement sous l’impulsion du secteur privé. Il a repris le message lors du petit-déjeuner de Génération Sans Limites avec S.E. Paul Kagamé, Président du Rwanda et, la Directrice Générale de l’UNICEF, Henrietta Fore, avec un accent particulier sur la création d’emplois en Afrique, en soulignant le rôle que joue la jeunesse africaine dans ce récit.

Le Président de l’Afrique du Sud et Coprésident de la TICAD, S.E. Cyril Ramaphosa, a corroboré la position de M. Elumelu en déclarant : “Si vous voulez vraiment de bons rendements, comme l’a dit M. Tony Elumelu, venez en Afrique. L’Afrique présente des rendements corrigés du risque et constitue un marché où les investissements atteignent cent milliards de dollars – c’est le nouveau profil que l’Afrique présenté au monde”.

Achim Steiner, administrateur du PNUD, a rendu hommage à l’approche de développement adoptée par Tony Elumelu pour le développement de l’Afrique en ces termes : “Je veux parler de mon cher ami et collègue Tony Elumelu, car il a fait allusion au rôle vital que peuvent jouer les entreprises en investissant dans l’avenir des jeunes. Ce sont les types de partenariat qui permettront aux entreprises et au programme de développement d’atteindre de nouveaux sommets dans le futur”.

S’exprimant sur le potentiel du continent africain, le Premier ministre japonais, Shinzō Abe, a déclaré: “En Afrique, certains pays ont rejoint les grandes nations au classement sur la facilité de faire des affaires. Le marché continue de prendre de l’ampleur. Nous pouvons envisager un jour où tout le continent africain deviendra une énorme zone économique”.

Organisée par le gouvernement japonais, la TICAD est un forum triennal qui vise à stimuler le développement de l’Afrique par le biais des personnes, de la technologie et de l’innovation, en réunissant des représentants des gouvernements, des chefs d’entreprise et d’autres parties prenantes. L’événement a accueilli des Présidents et des dirigeants du secteur privé, dont le Premier ministre Shinzō Abe du Japon; S.E. M. Muhammadu Buhari, Président du Nigéria; S.E. M. Abdel-Fattah El-Sisi, Président de l’Égypte et Président de l’Union Africaine.