À la faveur des affrontements du 29 janvier 2022 entre fidèles de l’église Azaël et des éléments de la police républicaine qui, très tôt le matin devaient procéder à des…

<< Viol>> d’une fidèle de  » Azaël  » par des policiers: Une enquête ouverte, des inquiétudes sur la procédure

<< Viol>> d’une fidèle de » Azaël » par des policiers: Une enquête ouverte, des inquiétudes sur la procédure

À la faveur des affrontements du 29 janvier 2022 entre fidèles de l’église Azaël et des éléments de la police républicaine qui, très tôt le matin devaient procéder à des interpellations sur le site à Monkpa, dans la commune de Savalou, dame O.K confie plus tard qu’elle a été violée par trois agents de police, ce jour-là. L’information a été rendue publique par la web radio Crystal News qui a fait parler la présumée victime. Des informations que nous avons eues, depuis la mi-semaine écoulée où cette déclaration a été divulguée, ce fut un branle-bas au niveau du Centre à Savalou où sont gardés les 63 fidèles rescapés de ces affrontements, qui ont fait une dizaine de morts dont deux policiers, des blessés et des dégâts matériels. En effet, la sécurité c’est-à-dire le contrôle serait renforcé, et le week-end, samedi dernier notamment, une équipe de la police républicaine a été dans ledit Centre chercher la dame présumée victime de viol pour l’emmener sur le site de l’église Azaël à Monkpa. Selon nos informations, une enquête serait ouverte sur ordre du Procureur du tribunal de Savalou à la suite du témoignage. C’est dans ce cadre donc que des éléments de la police ont été prendre dame O.K pour une reconstitution des faits, a-t-on dit. Elle a été déposée quelques heures après au Centre.

Qu’une enquête soit ouverte suite à une déclaration d’une telle sensibilité sur une institution comme la police républicaine, c’est normal ; car, il est de bon ton que les responsabilités soient situées : d’abord s’assurer de la véracité du fait, puis si cela s’avérait, appréhender les auteurs.

Mais des échos qui nous parviennent, des personnes qui ont préféré requérir pour le moment l’anonymat s’interrogent déjà sur la procédure de l’enquête, qui selon elles poserait problème. Ces personnes estiment que même si c’est sur ordre du Procureur comme l’on le souligne du côté de la police, est-elle en effet fondée, étant la principale accusée, à conduire une telle procédure ? Dans l’équipe de policiers diligentée au Centre, y-a-t-il au moins une assistante sociale assermentée ou toute autre femme qualifiée en pareille circonstance, peut-être de l’Institut de la femme, pour suivre la dame sur les lieux de reconstitution du fait ? Si non, une intimidation ou une pression de la police sur la supposée victime n’est-elle pas à redouter ? Autant de préoccupations que soulèvent ces langues.

Les associations des droits de l’homme, en particulier des droits de la femme et l’Institut de la femme sont interpellés afin que tout se passe bien dans ce dossier. Autant il faut préserver l’image de l’institution police, autant il faut respecter les droits élémentaires de la supposée victime.

La Rédaction