Pas questions pour les populations béninoises de s’adonner à l’utilisation de la Chloroquine pour prévenir la maladie du Coronavirus. En dépit de la réponse apportée par le ministre de la santé à une dame qui a évoquée la question au cours d’une émission spéciale consacrée à la pandémie, le chef de l’Etat Patrice Talon est intervenu pour apporter des clarifications.
Selon le chef de l’Etat, la Chloroquine fait partie d’une stratégie de prise en charge mais le gouvernement a décidé d’aller plus loin dans le traitement des personnes malades en prenant en charge les personnes qui sont exposées, les personnes qui sont en contact avec des malades et qui sont de potentielles personnes contaminées ou de personnes qui seraient contaminées. Ceux-ci bénéficient d’un traitement par anticipation, ce qui est différent de la prévention.
Par le passé, rappelle le président Talon, on prenait de la Chloroquine pour prévenir le paludisme mais cette méthode est dépassée depuis. La prévention du paludisme aujourd’hui selon le chef de l’Etat, « c’est de se protéger contre les piqures de moustiques. Ce n’est pas de prendre des médicaments contre le paludisme », a-t-il souligné.
S’agissant du Coronavirus, si chacun respecte les mesures barrières pour ne pas être contaminé, il n’est pas indiqué qu’on prenne de la chloroquine, même s’il y a l’assurance que le médicament traite la Covid-19.
L’émission spéciale a connu la participation des ministres Benjamin Hounkpatin de la santé, Romuald Wadagni de l’économie et des finances et du directeur de la communication de la présidence de la République, Wilfried Houngbédji.
F. A. A.