Le Bureau de Restructuration et de Mise à niveau (Brmn) met les bouchées doubles pour accroitre les chances de l’anacarde béninois sur le marché international, notamment à travers le renforcement des capacités des acteurs. Le mercredi dernier, une dizaine de chefs d’entreprises du secteur Cajou ont été formés, à Bénin Royal Hôtel, sur « Les mesures sanitaires et phytosanitaires, Haccp et normes internationales et clarifications de l’amande de Cajou ». À l’occasion, les acteurs de la transformation de l’anacarde ont été outillés sur les méthodes servant à évaluer les dangers et à mettre en place des systèmes de maîtrises axés davantage sur la prévention que sur l’analyse du produit fini. « L’anacarde est très important pour les pays africains. Cependant, dans les pays consommateurs, il y a des normes à respecter. On ne doit pas mettre sur le marché des produits de mauvaise qualité. Toutes les mesures doivent être prises en amont pour le respect des critères du marché international afin que nous ayons toutes les chances de notre côté », a souligné Gérald Bossey, formateur, Consultant de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (Onudi). Cette formation s’inscrit dans le Cadre du Programme de Renforcement des Capacités Productives et commerciales (Prcpc). Selon le Directeur Général du Bureau de Restructuration et de Mise à Niveau (Brmn), Airy Tonato, l’objectif est d’aider les acteurs à accéder facilement au marché international. Ce qui suppose un certain nombre de prérequis. « Outre les bonnes pratiques de production, ce qui est important, c’est les bonnes qualités d’hygiène. Nous voulons donner davantage de chance à l’anacarde du Bénin à être beaucoup plus compétitif. Ce qui est fondamental, c’est la qualité. Nous devons veiller à être dans les premières catégories », a déclaré Airy Tonato.
26-05-2017, La rédaction