Elle pourrait être en train de se dire depuis hier, en voilà une autre affaire de réglée. Même si visiblement elle semble ne pas convaincre l’opinion publique à travers sa…

Polémique autour d’un audio viral: Daagbo, et puis c’est tout !

Polémique autour d’un audio viral: Daagbo, et puis c’est tout !

Elle pourrait être en train de se dire depuis hier, en voilà une autre affaire de réglée. Même si visiblement elle semble ne pas convaincre l’opinion publique à travers sa dernière réaction où elle parle de propos travestis, sortis de leur contexte après son audio devenu viral, qui défie l’autorité de l’Etat et le pouvoir qu’incarne le chef de l’Etat, Parfaite ‘’ Daagbo’’, dieu autoproclamé, aura tout de même réussi à trouver la parade. La bonne parade, est-on tenté de dire, pour être à l’abri de toute interpellation ou poursuite judiciaire comme le réclament les Béninois depuis 48 heures.

Elle est pépère puisque convaincue et rassurée que personne au Bénin ne peut l’interpeller pour les propos limpides suivis par tous dans l’audio réplique à un ancien prêtre de son église qui l’a dénoncée dans une lettre ouverte au chef de l’Etat, Patrice Talon. Tentant de répondre à cet ancien collaborateur de la communauté des Daagbovi, Parfaite a dû tenir des propos jugés très graves contre le président de la République. Sans la moindre interpellation ou le moindre début d’enquête par les structures compétentes, dieu autoproclamé monte au créneau pour se faire justice, soutenant en effet, que les propos dénigrants entendus dans l’audio ont été déformés par son dénonciateur, Jean Claude l’ex prêtre de Banamè. Qui dit mieux ? N’est-ce pas là une échappatoire pour donner moins du fil à retordre à la justice et au Pouvoir en place déjà acculés par les nombreux appels à faire arrêter Daagbo dans ses excès ?  Parfaite a réagi, s’est justifiée, et puis c’est tout ! Il n’y aura même pas, sauf cataclysme, un début d’interpellation, ne serait-ce que pour voir si effectivement les propos ont été tenus ou pas envers le chef de l’État. Et si non, qui a ” travesti” éventuellement lesdits propos. C’est-à-croire que subitement le Bénin n’applique plus la loi sur le numérique. Sous d’autres cieux, des personnes seraient déjà gardées à vue pour besoin de l’enquête. Hélas, comme dans bien de dossiers, Daagbo semble tourner également la page de la polémique ” Minlomin ” et certainement pense déjà à comment en écrire une nouvelle plus délicate.

W.B