Sous le haut parrainage du Président de la République, le Bénin abrite du 14 au 16 décembre, la 31ème session du conseil des ministres de la Conférence Interafricaine de la prévoyance Sociale (Cipres). En prélude à ce conseil, le comité des experts se réunit à Novotel Orisha de Cotonou afin de préparer les documents à valider par les ministres des pays membres. A cet effet, ce comité, présidé par Tcheik Tidiane Tounkara aura 15 points à étudier à l’ordre du jour. Entre autres, l’élection du président du conseil des ministres, l’examen et l’adoption des projets du plan d’actions et du budget de l’exercice 2022, l’examen et l’adoption du projet de procédure de désignation des membres de la commission de surveillance et de la prévoyance sociale… Cet ordre du jour bien achalandé implique donc un travail acharné et clairvoyant des experts pour mieux orienter les ministres dans leurs décisions. « Conformément aux dispositions de l’article 3 de notre règlement intérieur, nous sommes appelés à formuler des propositions utiles et opérationnelles afin d’alimenter la réflexion du conseil des ministres dans le cadre du pouvoir décisionnel visant la réalisation des objectifs de la conférence », a précisé Tcheik Tidiane Tounkara.
Malgré la pandémie de la Covid-19, cette session a pu se tenir en présentiel compte tenue de l’urgence qu’elle a provoqué dans la protection des populations. « La pandémie à laquelle le monde entier fait face interpelle et met à rude épreuve nos organismes de la prévoyance sociale. A cela, s’ajoutent les nombreuses exigences de plus en plus croissantes de nos populations qui ne demandent qu’à être mieux protégées. Malgré les nombreux mécanismes existants et les expériences développées au cours des projets et programmes de nos Etats, la problématique du champ de la couverture aux différentes catégories sociales est plus que d’actualité », a fait savoir Victorin Hounvo, représentant le ministre béninois du travail et de la fonction publique, présidente du conseil des ministres de la Cipres.
Ainsi, durant deux jours, les experts venus des 17 pays membres de la Cipres, travailleront ardemment afin de faciliter la tenue de ce conseil des ministres.