L’ancien président de la République, Nicéphore Dieudonné Soglo, se rendra à Abidjan dans la capitale ivoirienne sur l’invitation du président Alassane Dramane Ouattara le 06 juillet 2017. Une fois de…

Sur invitation du président Alassane Ouattara : Nicéphore Soglo à Abidjan le 06 juillet prochain

Sur invitation du président Alassane Ouattara : Nicéphore Soglo à Abidjan le 06 juillet prochain

L’ancien président de la République, Nicéphore Dieudonné Soglo, se rendra à Abidjan dans la capitale ivoirienne sur l’invitation du président Alassane Dramane Ouattara le 06 juillet 2017.

Une fois de plus le président Nicéphore Dieudonné Soglo est sollicité dans la sous-région. Du 06 au 07 juillet 2017 il sera en terre ivoirienne. En effet, le ministre ivoirien de la Culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, sur instruction du président Alassane Dramane Ouattara, lui a adressé une invitation pour séjourner dans ce pays dans le cadre du lancement de la route de l’esclave en Côte d’Ivoire. A l’occasion, le président Soglo va co-parrainer avec le Vice-président de la République ivoirienne, Daniel Kablan-Duncan, cet événement qui se tiendra du jeudi 06 au vendredi 07 juillet 2017. Un événement qui enregistrera la participation de plusieurs personnalités des organisations internationales, notamment de l’Union des nations unies pour la science, l’éducation et la culture (Unesco). Cette invitation est une marque de reconnaissance. Elle fait suite au succès, en 1994, avec le gouvernement du président Soglo, du projet dénommé « Route de l’esclave », initié et lancé pour que l’humanité se souvienne de ce crime qui a été un des drames majeurs qui ont représenté la traite négrière transatlantique et moyen oriental. Cela découle également des nombreux développements du président Nicéphore Dieudonné Soglo sur l’esclavage, lors d’une conférence de l’Association internationale des Maires francophones (Aimf) qui s’est tenue à Abidjan. Invité à l’époque à cette rencontre, le président Soglo avait saisi l’occasion pour dénoncer avec véhémence le crime que constitue la traite négrière. Il avait fait savoir que le fameux commerce triangulaire était le silence de trop des gouvernements africains sans oublier la traitre moyen-orientale, pays dans lequel « un noir n’a pas de nom et se fait toujours appelé esclave », même par des enfants. Il avait également vanté les mérites du projet béninois la « Route de l’esclave » et encouragé le gouvernement ivoirien à mettre en route son programme de mise en valeur des sites et lieux ayant servi au vaste phénomène de l’esclavage des Noirs. Depuis lors, les autorités ivoiriennes ont entrepris, avec l’appui de l’ancien président béninois, la mise en place des équipes. Prenant en compte les sages conseils de Nicéphore Soglo, le gouvernement ivoirien a consolidé les données géographiques, archéologiques et historiques qui ont débouché sur la programmation du lancement du premier circuit de la route de l’esclavage en Côte d’Ivoire. Cela prend en compte les grands axes venant des pistes des régions Nord, Est et Ouest de la Côte d’Ivoire et convergeant vers le sud par le fleuve Bandama, pour aboutir à la côtière, à Grand Lahou, un des importants lieux de départ des esclaves. Un rituel d’accueil et de demande de pardon à l’endroit des délégations africaines-américaines des Etats-Unis et du Brésil, est aussi prévu dans le programme des manifestations.
A. T.